Dite 33 : Petits pots à beurre, quand vous dépetitpotabeurrerez-vous ? Nous nous dépetitpotabeurrerons quand tous les petits pots à beurre se seront dépetitpotabeurrés.

11 04 2007

Ce chapitre est là pour une seule et unique raison : prouver à ceux qui en douteraient encore, que le GMS est infiniment bon (surtout cuit, mais ça c’est une autre histoire). Ceux qui liront ce chapitre seront soit complètement convaincus que le Grand Méchoui Sacré est un être à la fois divin et sympathique, soit complètement débile/analphabète/endives au jambon/attardé (rayez le/la/les mention(s) inutile(s)).

En partant avec la chèvre en direction de la forêt où se terrait Merlin, le GMS recontra une jeune femme, pleurnichant, sur le bord de la route, accablante, en ce superbe été.

-*pleurnichement*
-Bonjour ?
-*accablement*
-Euh, ça ne va pas ?
-Mon *snif* anguille *snif* a disparu *stop*
-Qui ? Où ? Quand ? Comment ? Excusez-moi, quelle heure est-il ?
-Mon anguille, dans une botte de foin, hier, comme ça, y a pas de quoi il est 20h32.
-Eh bien écoutez, je peux peut-être vous aider.
-Vous feriez ça pour moi ?
-Bien évidement, je suis le Grand Méchoui Sacré tout de même.

Et alors qu’il avait tout ce dont il avait besoin pour se rendre dans la forêt de Broche-et-Viande, tuer Merlin l’embrocheur, achever sa quête puis partir à la plage, le GMS décida d’aider la jeune femme à retrouver sa petite anguille, bon et généreux qu’il était et est toujours. Siflottant, sa chèvre avec lui, Martin se dirigeait vers Riane, la ville où avait disparu la petite anguille. Il faut savoir que notre ami Martin est d’autant plus courageux du fait de la réputation des habitants de cette ville-là, vous l’aurez compris, faire des jeux de mots douteux, du moins tout aussi douteux que ceux des Calanburgiens, c’est dire s’ils doivent être douteux, leur jeux de mots. La ville de Riane est donc célèbre pour la quantité de jeux de mots qui s’y déversent par jour et par habitant, qu’on se le dise : les blagues fusaient à Riane.

Après quelques heures de marche notre bon samaritain ovin arriva au pied d’une colline sur laquelle se trouvait le village. La jeune femme expliqua à la population qui il était et ce pourquoi il était là. Et Dieu dit : Que plein de jeux de mots soient, et plein de jeux de mots furent.

-Bon, et bien moutons là haut, dit un homme en désignant le sommet de la colline, vous pourrez goûtez n’ovin et à l’agneaul’ local, dit un autre homme. *rires enregistrés*

Bon maintenant rendons-nous sur les lieux du crime voulez-vous. La jeune femme emmena Martin sur lesdit lieux du crime *rires enregistrés* à savoir une petite maison du village, le GMS en fit le tour dans un sens, puis dans l’autre tant et si bien qu’il se retrouva devant la porte, évidement.

-Le GMS : Madame, ça me semble très clair.
-La femme : Alors expliquez moi.
-Watson : C’est très simple, à 15h18 le meurtrier lave ses gants avec de l’eau de javel, à 15h27 il tue Madame Pervenche dans la cuisine avec le chandelier, à 15h28 il frappait encore, à 19h43 il sort de la maison après avoir ingéré trois sandwichs aux anchois, et à 20h30 la caravane passe le tout sans que le chien aboie.
-Le GMS : Elémentaire mon cher Watson !
-La femme : Alors mon anguille elle est où ?
-Le GMS et Watson, en coeur : Bah dans une botte de foin, hey banane !

Déjà il fallait savoir que dans le champ du voisin, il y avait plusieurs bottes de foin, d’une part, les bottes de foin, composées de foin, et d’autre part, les bottes de Foin composées à 40% de caoutchouc, 19% de polyéthylène, et 41% de matériaux d’hiver (pour résister au froid). Ils se rendirent donc dans le jardin de Foin afin de fouiller dans ses bottes. Alors qu’ils retournaient méticuleusement la botte gauche de ce pauvre Foin qui ne comprenait pas ce que nos trois amis lui voulaient, l’anguille de la jeune femme en sortit.

Dès lors on cria héros sur la pauvre bête. La majeure partie de la population était reconnaissante envers le GMS et le surnomère « le Petit Patapon » (d’ailleurs tout le monde criait « Héros, héros Petit Patapon »), cependant comme toujours, quelque gens du village ne l’aimaient pas, certains criaient « Ah on ne veut pas ce ce héros, qu’il parte, ce héros gène ». Il passa la nuit chez la jeune femme qu’il avait aidé, avec toute sa famille. Le lendemain matin :

-Ah, vous voilà réveillée, merci d’avoir sauvé mon anguille, merci beaucoup.
-Nous allons petit-déjeuner, ce matin c’est céréales, vous prendrez bien un bol héros ?
-Non merci, c’est très aimable.
-Vous avez tort héros, ils sont très bons. Mais, maintenant, qu’allez vous faire héros ?
-Je dois rejoindre la forêt de Broche-et-Viande au plus vite.
-Eh bien… Bon courage héros.

Le GMS se remit en route vers sa destinée. Et c’est alors qu’il marchait, chantant sur un petit sentier le menant à la forêt de Broche-et-Viande, qu’une énorme météorite s’abattit sur lui. Eh oui c’en était enfin fini
de son épopée vaine et absurde.

FIN